En tant que propriétaire, je dois m’assurer que toutes les employées aient une charge de travail qui leur est adaptée. Je dois bien répartir les missions, aider les collaboratrices à s’organiser ou même être prête à réduire les horaires de certains.

Lors de la réunion du lundi de l’équipe de direction, nous avons un point fixe à l’ordre du jour: «Collaborateurs et collaboratrices». Nous y partageons nos observations: qui est actuellement susceptible d’être surchargé, où constate-t-on des situations difficiles? – bref: où faut-il agir? Le cas échéant, un membre de l’équipe de direction prend le cas en charge et cherche le dialogue.

Nous sommes une équipe motivée et innovante et nous aimons venir travailler. Je pense qu’il est essentiel pour un patron d’écouter les problèmes de ses collaborateurs et collaboratrices. Les désaccords sont abordés ensemble et résolus le plus rapidement possible. Nous essayons de mettre en œuvre les idées et les projets innovants des membres du personnel, même si cela ne semble pas intéressant sur le plan financier au départ. Nous pouvons également déterminer nos propres horaires de travail, et les dates de congés demandées sont très souvent accordées. De petits extras sont à la disposition de l’équipe pour favoriser une alimentation saine, comme une corbeille de fruits frais par exemple.

Nombre de nos collaborateurs et collaboratrices disposent d’une longue expérience. Lorsque nous attribuons des postes de travail, nous veillons donc à une bonne mixité et plaçons des collaborateurs et collaboratrices expérimentés aux côtés de nouveaux collègues. Cela facilite l’apprentissage mutuel et l’entraide.

En tant qu’architectes, nous sommes depuis longtemps passés de la table à dessin à l’ordinateur. La numérisation de la communication représente toutefois un nouveau défi que nous avons voulu relever activement. Un collègue a défini les processus avec des spécialistes externes et a formé tout le personnel. Nous voulons exploiter les outils numériques pour collaborer plus efficacement, pas pour créer davantage de stress.

Il y a déjà eu des accidents du travail ou des absences pour cause de maladie parmi mes collaboratrices. J’ai alors dû changer rapidement les emplois du temps et les autres collaboratrices ont toujours été arrangeantes. Heureusement, car il est difficile de trouver des travailleurs temporaires.

Certains de nos collaborateurs et collaboratrices se sont déjà blessés. Une coupure, rien de grave, mais quand même. Je suis donc attentif aux bonnes procédures, à l’ordre et à la propreté. Il ne faut jamais laisser des caisses de bossoins dans l’allée ou laisser traîner un couteau quelque part; lorsqu’ils sont stressés, les collègues font moins attention les uns aux autres et cela peut provoquer des accidents.